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Actualité

Retour sur la Fête de la Science 2024

  • SAPS - Sciences Avec et Pour la Société,
  • Vie de l'université,
Date(s)

du 4 octobre 2024 au 14 octobre 2024

L'édition de la Fête de la Science 2024 s'est déroulée du 4 au 14 octobre 2024.
Le samedi 12 et dimanche 13 octobre, le campus de Grandmont a accueilli un Village des Sciences.
Lieu(x)
Site Grandmont

Le Village des Science 2024 : un succès populaire et vecteur de vocations

Le week-end du 12 et 13 octobre, le Village des Sciences était de retour sur le campus Grandmont de l’université de Tours. A la clé, un succès populaire et ludique avec près de 4 500 visiteurs et la mobilisation remarquable des unités de recherche, associations et services de l'université, présents tout au long du week-end aux côtés de l'organisateur de la Fête de la Science en région Centre-Val de Loire : Centre·Sciences.

Une cinquantaine de stands et d'animations, 27 laboratoires de recherche mobilisés et une multitude de vocations créées chez les plus petits des visiteurs. Voilà en quelques chiffres le bilan du week-end du Village des Sciences, qui se tenait les 12 et 13 octobre derniers sur la campus Grandmont. Retour sur quelques-uns des temps-forts de l'événement majeur de culture scientifique en France.

Une centaine de personnes a
visité le laboratoire Biomolécules et Biotechnologies Végétales (BBV) et découvert les dessous de la bioproduction médicale, de la plante jusqu'au médicament ou produit cosmétique.

163 personnes ont aussi pu
entrer au sein du laboratoire SIMBA (Synthèse et Isolement de Molécules BioActives) pour un premier contact avec l'extraction et la synthèse de molécules à perspective thérapeutique.

Plus de 300 visiteurs ont pu grimper à 30m du sol pour y découvrir, guidé par les chercheurs de l'IRBI,
la plateforme d'accès à la cime des arbres. Ce dispositif permet aux équipes d'analyser et de mesurer l'impact de l'urbanisation sur la biodiversité d'un arbre.

Diabolo Science, des conférences scientifiques adaptées aux enfants

 

Organisé par l'association Pint of Science et le pôle Sciences Avec et Pour la Société (SAPS) de l'université, les sessions de Diabolo Sciences ont fait le plein et permis à 200 enfants de vivre leur toute première conférence scientifique, dans un format court, ludique et tout en sirotant un diabolo.

Ils ont pu découvrir des sujets variés grâce à l’implication des chercheuses et chercheurs.


Samedi, Caroline Lopes Ferreira, du laboratoire SIMBA, a expliqué son travail de chimiste et ses recherches sur le byssus de moule pour créer une colle inédite.
Guillaume Cingal, du laboratoire ICD, a exposé son métier de chercheur en histoire et de traducteur. Il a raconté comment il a traduit de l’anglais au français des travaux sur l’histoire de l’Afrique de l’ouest et de ses influences à travers le monde.
 

Dimanche, Vin Ta Phuoc, du laboratoire GREMAN, a présenté ses recherches en physique sur la supraconductivité et ses applications, par exemple pour faire léviter des objets.Tri Tran, du laboratoire ICD, a décrit ses recherches en histoire civilisationnelle, langue et littérature. Il a raconté comment les enfants d’Angleterre ont voyagé vers l’Amérique au XIXe siècle.
 

Parutions d’articles sur The Conversation

 
Dans le cadre de la Fête de la Science, The Conversation, média en ligne alliant le travail d'universitaires et de journalistes, a lancé un appel à participation auprès des chercheurs et chercheuses de l'université de Tours. 3 sujets d'articles pouvaient être retenus sur la thématique de cette fête de la science 2024 "Océan de savoirs". Les articles retenus ont été rédigés par les chercheurs et chercheuses de Tours et l'équipe de The Conversation France.

Demain, des colles plus écologiques issues de fibres de moules ?
Jérôme Thibonnet, Professeur des Universités en chimie, Synthèse et Isolement de Molécules BioActives (SIMBA) Université de Tours & Caroline Lopes Ferreira, Doctorante en chimie extractive, Synthèse et Isolement de Molécules BioActives (SIMBA) Université de Tours

Le byssus est une fibre produite à partir de certaines moules. Ses propriétés de résistance et d’adhérence en milieu humide intéressent l’industrie, notamment en biotechnologie, et le design pour fabriquer du matériel médical biocompatible et des colles plus écologiques.  Lire la suite

Caroline Lopes Ferreira a également participé à Ma thèse en BD : en savoir plus


Tout sur les deux seuls insectes de l’océan : les poux aquatiques et les « patineurs d’eau ».
Claudio Lazzari, Professeur des Universités, Département de biologie animale et de génétique, Institut de Recherche sur la Biologie de l'Insecte (IRBI) Université de Tours, CNRS

Cinq espèces du genre Halobates (« patineurs d’eau ») qui évoluent sur la surface de l’océan à des milliers de kilomètres des côtes et treize espèces de poux qui parasitent des mammifères amphibies, comme les loutres, les phoques et les éléphants de mer, dont la vie se passe en alternant l’environnement terrestre et le milieu aquatique. Il faut souligner que ces deux groupes d’insectes ont peu en commun entre eux, hormis leur capacité à évoluer dans les océans.  Lire la suite



Sardines, maquereaux et autres poissons gras : contre le cancer, l’intérêt des oméga-3 et lipides du milieu marin.

Christophe Vandier, Professeur de physiologie et directeur du laboratoire « Niche- Nutrition-Cancer et métabolisme énergétique » (N2Cox), Université de Tours, INSERM , Aurélie Chantome Ingénieure de recherche (N2Cox ) Université de Tours, INSERM,  et al.


Les lipides issus du milieu marin se révèlent prometteurs contre les cancers. Certains, à l’image des acides gras oméga-3 présents dans des aliments comme les poissons gras, pourraient agir en prévention. D’autres sont des sources d’inspiration pour développer des molécules thérapeutiques. Lire la suite