[Exposition - MSH] Tôkaidô Nucléaire - Nicolas Fouassier
- SAPS - Sciences Avec et Pour la Société,
- Culture,
- Culture,
du 27 novembre 2024 au 18 décembre 2024
Mardi 10 décembre 2024, 18h30 - Rencontre « Et si nous parlions ? »
> Plus d'information sur la résidence Kaléidoscope
33 allée Ferdinand de Lesseps
37200 Tours
Cette exposition propose une présentation du travail de l'artiste Nicolas Fouassier réalisé dans le cadre d'une résidence portée par Laurent Gerbier, chercheur en philosophie de la culture et études visuelles au laboratoire InTRu de l’Université de Tours. Cette résidence s'inscrit dans le cadre du dispositif "Kaléidoscope" porté par l'Université de Tours qui vise à favoriser le dialogue entre Arts et recherche.
Dessins et photographies réalisés par Nicolas Fouassier dans le cadre du projet "Tôkaidô Nucléaire".
Nicolas Fouassier, musique, écriture et arts visuels
Après un cursus de philosophie à l’Université de Tours (2004-2009), Nicolas Fouassier a été formateur en philosophie et éthique à l’Institut du Travail Social et à l’Institut Régional de Formation Sociale et Sanitaire de 2010 à 2014. Après avoir enseigné en CFA pendant quelques années, il ouvre en 2019 le Jardin Social O Nomos, ferme d’accueil à échelle familiale pour enfants, adultes et adolescents en situation de rupture institutionnelle située en vallée de la Vienne, à Rivière, près de Chinon.
En parallèle, diplômé de fin d’études de solfège et de saxophone au CRR de Tours en 2000 puis à l’école Jazz-à-Tours en 2003, il joue dans plusieurs groupes ) et s’investit dans les expérimentations au carrefour du son, de la danse et de la musique improvisée (Amok, Traversée X, NiNiCha Haïku, OPA, ###, Balkanic Orkestar)
Persuadé que la musique se joue ailleurs que sur scène et se trouve ailleurs que dans la musique, il s’attache depuis vingt ans à ne pas pratiquer la musique avec des non-musiciens enfants, autodidactes, bricoleurs, à inverser les rôles «auditeurs-spectateurs » / « musiciens » à l’aide de dispositifs miroirs ludiques ou d’instruments détournés de leur fonction musicale et d’objets détournés vers une fonction musicale, à dédiviniser la nature et à dés-anthropomorphiser la musique par l’enregistrement / mise en relief de paysages sonores hybrides, à l’inviter là où elle n’est pas attendue ou encore à s’en servir de machine à fabriquer du social dans des orchestres-chorale de village et fête de la musique-apéro partagé, orchestre de musique sérielle de musiciens débutants-chorégraphie sérielle de footballeurs.
À se tenir loin de l’egocentre du musicien, de la sacralisation du processus de création et du lieu où les deux sont applaudis, il en vient aujourd’hui à traiter avec indifférence écriture, sons et images comme outil de capture et d’amplification des voix et paroles qui ne sont pas uniquement siennes afin de continuer à être attentif aux ambiances et polyphonies mondaines.
Laboratoire InTRu
Le laboratoire InTRu réunit des chercheurs et des chercheuses issues de l’histoire de l’art et de l’architecture, de la littérature, la philosophie, l’esthétique de la bande dessinée, l’histoire de la photographie, du cinéma, du design. Ils partagent des préoccupations méthodologiques communes sur les transferts culturels et les phénomènes de réception, principalement dans le domaine des arts visuels. Les recherches portent aussi sur les questions de hiérarchie et de légitimité culturelles et artistiques. Une partie de ces travaux, en prise sur les réalités sociales et économiques, mènent à des recherches-actions.
> Plus d'information sur le dispositif Kaléidoscope